LES ANIMAUX
CHEZ EUX
Dessins et Croquis
par
LANCON Auguste
Ed. Paul DELACROIX Paris
Librairie dArt
Ludovic BASCHET, 125 ,Boulevard Saint -Germain , Paris, 1822.
Édition Originale
RARE
sur papier courant non numérotée.
Reliure dEditeur toile grise
Plat estampés de cadres rouges avec aux quatre coins un décor floral rouge.
Dos lisse muet,
Titre avec lettres frappées dorées sur le plat supérieur .
Texte par : Th. de Banville (le chat) – G. de Chervillele (le chien) – Henri Dalivoy (le buffle) – Maurice Dehers (l'orang-outang) – René Delorme (les singes) – Fulbert Dumonteil (la chèvre, le tigre) – H. Demesse (Le lion) – Edouard Drumont (l'âne) – Louis Figuier (l'éléphant) – Jules Gros (le renne) – Bernard Prost (le cochon) – Jules Vallès (l'ours).
In 4, (32 x 46 cm.) 136pages.
Ouvrage comprenant 174 illustrations dont 16 hors-texte.
2 Eaux -Fortes hors -texte sous serpente.
Auguste Lançon (1836-1885)
Né à Saint-Claude (Jura), fils unique d'un modeste menuisier. Il arrêta ses études après le collège pour gagner sa vie.
Ouvrier lithographe à Lons-le-Saunier, il réussit facilement le concours à l'école des Beaux-Arts de Lyon en 1853, puis, en 1858, celui de Paris, tout en continuant à travailler dans l'imprimerie.
Mais, rebuté par l'enseignement académique et poussiéreux de ses professeurs, il annonce à ses parents qu'il «ne fréquente plus les écoles», préférant le Louvre. En effet, il admire Millet, Delacroix, Corot, Courbetet, dans un autre domaine, les sculptures de Barye, qui va influencer sa spécialité d'artiste animalier. On peut voir ses gravures dans des revues commeLe Temps,L'Illustration,Le Monde illustré,Le Journal pour tous. Durant la guerre de 1870, engagé dans une ambulance de la presse, il envoie au jour le jour ses dessins sur les horreurs de la guerre aux journaux.
Durant le siège de Paris, Lançon est sergent de la Garde nationale et, au moment de la Commune, manifeste un engagement communard, participant activement à la Fédération des artistes. Après l'écrasement de la Commune, il est arrêté et va être détenu six mois à Satory et à l'Orangerie de Versailles, en compagnie de Courbet, avant de comparaître devant les tribunaux militaires.
Finalement relaxé et pourra reprendre ses dessins dans la presse dès la fin de l'année 1871. Après un premier tableau refusé au Salon de 1873 pour sa noirceur, il est finalement médaillé, et ses eaux fortes aux Salons de 1874 et 1875 consacrent sa réputation. Il décrit dans ses gravures la vie quotidienne des ouvriers, la misère du peuple.
daprès Paul Lidsky
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